III) Dangers
éventuels pour l’être humain.
1)
Risques médicaux.
-Par exemple TiO2 (dioxyde de titane) appliqué sur les supports
à rendre hydrophobes et autonettoyants peut être toxique :
Les
nano-particules de TiO2 peuvent attaquer la BHE (barrière hémato-ancéphalique),
la barrière de protection du cerveau, et peuvent l'irriter jusqu'à sa
rupture. Ceci entraîne alors une forte vulnérabilité du cerveau.
Un autre risque est que le TiO2 rentre dans l'organisme humain et y laisse son ADN. Cela provoquerait alors une prolifération de maladies auto-immunes qui se transmettraient de génération en génération.
Le CIRC (Centre International de Recherches sur le Cancer) a classé le TiO2 en catégorie 2B de cancers possibles pour l'homme. Si inhalé, celui-ci peut provoquer une inflammation pulmonaire ainsi qu'une réduction des mécanismes de défense.
- Les nanotubes de carbone :
Un nanotube de carbone est une feuille de graphite enroulée sur elle-même et composée d’atomes de carbone. Ceux-ci sont disposés en nid d’abeille.
Ils sont le premier produit industriel issu des nanotechnologies. Cependant, certains s’interrogent sur leurs risques, qui seraient analogues à ceux de l’amiante. En effet, le contact avec ces nanotubes pourrait conduire à la formation de tumeurs cancéreuses (dans les poumons s’ils sont inhalés).
Nous n’avons pas connaissance de tous les risques possibles sur les nanotechnologies à ce jour car elle encore en court de développement et les recherches quant aux risques sont secondaires.
2)
Perte de contrôle.
Tout d’abord, nous parlerons des risques
environnementaux. En effet, certaines usines produisent des nanomatériaux et le
risque qu’un accident se produise n’est pas à exclure. Cela pourrait entraîner
des répercussions relativement graves. De plus, les ouvriers travaillant dans
celles-ci (qui sont déjà quotidiennement exposés à ces matériaux) seraient les
premiers touchés. Les conséquences d’une libération des nanomatériaux diffèrent
selon la nature de ceux-ci.
Exemples d'expositions |
Les nanomatériaux présents dans les
emballages, et produits cosmétiques, lorsqu’on les jette, sont traités
comme des déchets classiques, alors qu’ils devraient être traités différemment.
De ce fait, de par leur traitement classique, ces matériaux finissent dans la
nature.
Ensuite, nous aborderons un point de vue plus abstrait. Certains scientifiques ont émis différentes hypothèses quant à la perte de contrôle des nanotechnologies. Celles-ci ont été beaucoup reprises par les auteurs de science-fiction ce qui a contribué en majeure partie à l’ignorance et aux préjugés des populations.
La gelée grise dans "Le jour où la terre s’arrêta" |
La « gelée grise » est en fait, dans ce texte, une nuée de nano-robots ayant la capacité d’autoréplication, et qui suite à un accident, s’échappent d’un laboratoire et se retrouvent totalement hors de contrôle. Ceux-ci consommeraient alors toutes les ressources vitales pour se répliquer à l’infini (y compris d’autres formes de vie).
Les puces de plus en plus petites |
La seconde inquiétude la plus persistante est le traçage et le fichage des individus par ces nano-robots. Ils pourraient recueillir une multitude de renseignements sur l’individu sans que celui-ci ne puisse s’en rendre compte. En effet, de par leur très petite taille, ils seraient presque indétectables. Cette possibilité est plus réaliste.
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